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Tribune
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Cette rubrique n'engage pas le parti, mais renvoie la responsabilité des écrits à leurs auteurs. 

- nos dirigeants : solidaires et responsables ? Ronald Angelil
- droit international: de quel droit? Ronald Angelil
- la logique de la violence au Moyen-Orient Ronald Angelil
 

Nos dirigeants: solidaires ou responsables?

   « Malheur à celui de qui vient le scandale ! » disent les écritures saintes. Cette malédiction s’applique aussi bien dans la religion que dans dans le monde des affaires et devrait s’appliquer dans le monde politique.  

Le jour du lancement d’un nouveau navire au Japon, le chef de chantier arrive sur le site avec son épée enfoncée dans son petit fourreau spécial. Il est prêt à se faire Hara-Kiri au cas où son navire aurait des ennuis. Qu’en est il du monde de la politique en Suisse ?

Des mal fonctionnements et des abus de pouvoirs sont découverts dans un département du gouvernement genevois : La faute à qui ? Ce n’est pas ma faute dit Gérard Ramseyer et il est prêt à attaquer en justice tous ceux qui blasphèment. Le fait est que sa responsabilité est mise en jeu et pour que son département puisse reprendre sa crédibilité, celui de qui le scandale est venu doit se faire Hara-Kiri et laisser la place à un nouveau qui pourra faire le ménage.  

Le gouvernement vaudois a fait des promesses concernant les finances du canton. Ses promesses ne sont pas tenus. La situation financières va de plus en plus mal alors que les autres cantons et les communes ont tous améliorés leurs comptes. A qui la faute ? Aux parlementaires qui ne se sont pas mis d’accord lors de la table ronde ? Aux fonctionnaires qui font obstacles aux différentes réformes ? Aux instituteurs qui ne veulent pas augmenter leurs heures de travail ? Aux citoyens qui ne veulent pas que la BCV soit privatisée et que le gouvernement puisse avoir de nouvelles rentrées d’argent venant de la vente de ses actions ? On peut argumenter longtemps.

Le fait est que le Conseil d’Etat et son ministre des finances n’ont pas été capable de convaincre leurs interlocuteurs de bien-fondé de leurs actions et les rallier à leur cause. Il s’agit ici d’objectifs annoncés d’un gouvernement qui met en jeu sa responsabilité en tant qu’institution et dont tous les membres sont solidaires. Il ne s’agit plus de bavures dans un seul département comme c’est le cas à Genève. C’est donc tous les membres du Conseil d’État vaudois qui doivent se faire Hara-Kiri.  

Nos primes d’assurances vont augmenter encore une fois cette année. Tout le monde est scandalisé par la hausse continue des frais médicaux. A qui la faute ? Aux caisses maladies qui veulent faire trop de réserves ? Aux médecins qui multiplient les actes médicaux ? Aux pharmaciens qui gagnent trop ? A l’industrie pharmaceutique qui veut couvrir ses frais de recherche trop vite ? Aux assurés qui consomment trop de médicaments ? Chacun rejette la responsabilité sur l’autre. Le fait est que tout le système est géré par la Confédération qui le subventionne et le contrôle. La crédibilité du gouvernement fédéral est mise en cause. La question qui se pose est celle de la solidarité de tout le gouvernement. Qui doit se faire Hara-Kiri, Madame Ruth  Dreifuss toute seule ou tout le conseil fédéral ?

Vos commentaires: (e-mail : [email protected])  
A bientôt  
Ronald Angelil  

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DROIT INTERNATIONAL : DE QUEL DROIT ?

Pinochet, l’ex-dictateur du Chili a failli être extradé vers l’Espagne pour être jugé de certains crimes perpétrés sous son gouvernement. Milosevic, l’homme fort de Serbie va être jugé par le tribunal pénal international (TPI). Tout le monde s’en réjouit.  

Pourquoi donc Milosevic ne s’est pas fait représenter par un avocat affirmant que le tribunal international n’est pas habilité à le juger ? A la question de savoir s’il voulait entendre les chefs d’accusation contre lui, il a répondu au juge : « c’est votre problème ».

Où est le problème ? Le TPI a-t-il le droit de juger Milosevic et de quel droit ?

Pour que justice soit faite, il faut, à mon avis, que les conditions suivantes soient réunies :

  • Elle doit être démocratique – provenir de lois votée

  • Elle doit  être « aveugle » - être appliquée à tous et de la même manière.

La justice internationale n’est pas une chose nouvelle, il y a eu après la seconde guerre mondiale les procès de Nuremberg. Sous l’empire romain déjà, Ponce Pilate a jugé l’affaire de Jésus de Nazareth. Dans ces deux cas, la justice était établie par la puissance dominatrice. Elle n’avait pas de fondement démocratique.  

Le TPI a été instauré par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Celui-ci est composé de 15 membres : 10 non-permanents et 5 membres permanents (Chine, France, Fédération de Russie, Royaume-Uni et États-Unis). Tous les membres des Nations Unis sont tenus de suivre les décisions du Conseil. On pourrait penser que toutes ses décisions sont démocratiques et représentatives ! Malheureusement, ce n’est pas le cas. Les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité ont un droit de veto sur toutes les décisions. Comment la loi peut-elle être appliquée en Chine ou aux États-Unis si ces pays peuvent si opposer par un simple vote ? ?  

La loi n’est donc pas « aveugle » et ne s’appliquera que dans certains pays. De toute manière les États-Unis n’ont pas encore ratifié l’accord sur la Cour Pénale Internationale, pour des raisons évidentes.  

Par ailleurs, le TPI s’occupant de l’affaire Milosevic a été instaurée pour juger des crimes dans le territoire de l’ex Yougoslavie depuis 1991. Qu’en disent les Yougoslaves ? A plusieurs reprises les autorités serbes ont refusé de livrer Milosevic et ce n’est que lorsqu’une aide massive a été promise à une Serbie qui en avait bien besoin, que la livraison de Milosevic fut faite. On peut, à la limite, traiter ce geste de corruption de fonctionnaires ce qui représente un crime dans la plupart des pays. La justice est faite contre le gré des peuples.

Le but de la justice internationale qui est de punir les crimes commis n’est pas atteint puisque sa juridiction est limitée. Le but de réveiller une conscience nationale face aux crimes perpétrés et d’éviter des génocides à l’avenir n’est pas non plus atteint puisque les peuples jugés ne reconnaissent pas cette justice.

En l’absence des conditions  mentionnées ci-haut, la justice n’est pas valable et Milosevic a raison de dire au juge « c’est votre problème » !

En l’état actuel des choses, les justices nationales sont plus aptes à juger de grands criminels et cela devrait nous réjouir de voir Pinochet être interpellé par un juge de son pays. La conscience du peuple chilien se pose sûrement des questions à son sujet actuellement. La Suisse a été fondée sur le principe d’une justice nationale et le serment du Grütli avait pour but de refuser les juges des puissances étrangères.

Ronald

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LA LOGIQUE DE LA VIOLENCE AU MOYEN-ORIENT

 Pourquoi tant de violence se demande-t-on alors qu’il y a eu et qu’il y aura toujours la solution négociée ? ?

J’aimerai apporter ici une esquisse de réponse. 
Dans la négociation il y a toujours quelque chose a négocier, et un prix à payer. Ce qui est important dans le prix  n’est pas la valeur objective mais la valeur subjective. Si les deux valeurs sont égales, alors il n’y a plus aucune difficulté à négocier : les négociateurs finiront bien par trouver un terrain d’entente. Lorsque vous voulez acheter une voiture, vous irez voir un ou plusieurs concessionnaires, vous négocierez l’escompte et vous trouverez votre bonheur. 

C’est au moment où la valeur subjective est supérieure à la valeur objective que les problèmes deviennent graves. Que vaut la photo de votre vieille grand-mère ? Ou le palais fédéral à Berne ? Du point de vue objectif du marché, la photo de votre grand-mère ne vaut pas grand-chose ! La valeur immobilière du palais fédéral peut être estimée en mesurant les mètres cube de la bâtisse et la surface du terrain et en multipliant ces mesures par les prix respectifs – prix calculés en se basant sur la valeur des bâtiments dans le même quartier. Mais, personne n’acceptera de vendre ces objets à leur valeur calculée. En fait, ces objets ne sont pas à vendre, point final !  

Ce même raisonnement s’applique au conflit du Moyen-Orient :
-          Israël ne veut pas vendre ses colonies en territoire palestinien
-          Israël ne veut pas négocier le retour des réfugiés palestiniens
-          Les Palestiniens ne veulent pas vendre Jérusalem    

Ces objets ont une valeur symbolique, stratégique qui va bien au-delà de leur valeur objective. 

Alors, que doit-on faire pour sortir de cet engrenage ? Eh! bien, il faudra que la valeur objective monte pour atteindre la valeur subjective.  La violence est un des moyens pour y arriver:
L’antifada palestinienne et les ripostes armées d’Israël coûtent très cher aux deux parties. Non seulement le nombre de victimes humaines continue de progresser mais l’économie des deux pays en prend un coup. Il arrivera peut être un moment où un esprit courageux se dira que tout cela coûte trop cher et qu’il vaut mieux lâcher quelque chose. Un nouveau Sadate en somme.

Un autre moyen de rapprocher les deux valeurs et d’arriver à une solution négociée c’est de faire monter la valeur objective d’une manière détournée. C’est la carotte que l’on pend devant l’âne pour le faire avancer. Le seul pays qui peut offrir une carotte suffisamment importante ce sont les États-Unis. Malheureusement, l’administration républicaine ne dépend pas trop du vote des juifs et elle est plutôt isolationniste, elle s’est donc distancée de cette région, pour le moment.

Comme vous pouvez le constater, la compréhension du problème est assez difficile mais il faut se dire que la violence répond à une certaine logique.

Ronald Angelil  

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mise à jour: 11.04.03

                 

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